Une étude sur la rénovation des installations électriques...

L’association Promotelec dévoile les résultats du nouveau baromètre de l’Observatoire national de la sécurité électrique. Basée sur 400 000 diagnostics réalisés dans des logements construits avant 2009, cette étude révèle que 82,6 % des installations de plus de 15 ans présentent au moins une anomalie, un chiffre stable depuis l’année précédente.

  • Un parc vieillissant face aux nouveaux usages
    Le réseau électrique domestique, souvent obsolète, n’est pas adapté à l’essor de nouveaux équipements (pompes à chaleur, bornes de recharge, domotique, etc.). Ce manque de modernisation augmente les risques : surchauffes, courts-circuits, électrisations et incendies.
  • Des anomalies fréquentes et dangereuses
    Les défauts relevés (absence de mise à la terre, matériels vétustes, non-conformités dans les pièces d’eau...) sont invisibles mais dangereux. Chaque année, environ 3 000 électrisations accidentelles et 34 décès par électrocution sont recensés. Heureusement, les logements récents présentent moins d’anomalies.
  • Un impact humain et économique
    En 2022, on a compté 238 000 dommages électriques déclarés aux assurances, et 153 100 incendies d’habitation, dont 20 à 35 % d’origine électrique. Les pompiers sont intervenus plus de 64 000 fois pour des feux domestiques.
  • Une problématique nationale
    Aucune région n’est épargnée, avec des taux d’anomalies variant de 78 % à 87 %. Ces résultats soulignent la nécessité de politiques de rénovation ciblées localement, de diagnostics réguliers et d’une meilleure sensibilisation des occupants et propriétaires.
  • Objectif : faire de la sécurité électrique une priorité

La rénovation des installations électriques doit devenir un axe majeur de la politique du logement. Il en va de la sécurité, de la santé publique et de la durabilité des habitations françaises.

Consultez le baromètre